Ben Wallace, "Big Ben"...
Ben Wallace
Ben Wallace, a.k.a "Big ben", est un joueur majeur de la NBA. Champion avec Detroit en 2004, meilleur rebondeur, quatre fois meilleur défenseur de la NBA, Wallace représente l’époque faste des Pistons.
Des débuts difficiles
Né dans l’Alabama (à White Hall) et 10ème enfant d’une famille de 11 banbins, Big Ben commence d’entrée sa vie dans un monde compliqué... Pas réputé pour apprécier les gens de couleur, cet état coincé entre le Mississipi et la Géorgie forge le caractère du pivot des Pistons.
Ben se révèle rapidement doué pour le basket ainsi que pour le football US, sports dans lesquels il a reçu des récompenses pendant ses années lycées. C’est d’ailleurs au lycée, au Cuyahoga CommunityCollege, qu’il démontre déjà des qualités défensives hors du commun : 17 rebonds et 6.9 contres de moyenne !
Cependant, comme rien n’est facile dans le monde du sport, Wallace jouera (seulement) en Division 2 NCAA, à Virginia Union où il étudia le droit pénal. Finalement, il amena ses Panthers en finale, avec 13.4 points et 10 rebonds de moyenne par match, et fut nommé All-American en Division 2 NCAA.
Pour prouver (si besoin en est !), que Big Ben a des qualités athlétiques hors du commun, on peut citer que a reçu les All-Stats Honnors dans de nombreux sports : le Basket-Ball, le Base-Ball, le Football Américain et l’athlétisme...
Malgré des statistiques plus que correctes et de nombreuses distinctions individuelles, Ben ne sera pas drafté. En 1996, il se présente pourtant, mais il est jugé trop petit pour un pivot (2.06m)... Personne ne le sélectionna.
La NBA
Malgré tout, les Washington Bullets le signent en temps qu’agent libre juste avant le début du championnat. L’aventure est lancée, et les trois premières saisons satisfaisantes (6 points, 8 rebonds et 2 contres de moyenne) de Big Ben se terminent par un échange à Orlando, équipe alors coachée par Doc Rivers, l'actuel coach des Celtics. Mais il n’y reste qu’une année. Il fit parie de l'échange qui envoya Grant Hill en Floride, et rejoindra donc les Detroit Pistons.
Ben Wallace se rélève au monde de la NBA, le jeu dur et âpre de Detroit lui convient à merveille. Au bout de deux saisons dans le Michican, Big Ben est devenu le meilleur rebondeur, contreur et défenseur de la Ligue...
Le titre NBA
Sa défense efficace et sa ténacité incroyable permet à Detroit de jouer les tout premiers rôles en NBA, notamment en Play-Offs, où la défense prend souvent le dessus sur l’attaque.
L’attaque, voilà justement le point faible de Big Ben. Jamais dans sa carrière il ne dépassa les 10 points par match de moyenne... (23 points représente son record en carrière en un match, face à Toronto)
Cependant, cela importe peu, et le co-capitaine de Detroit est la preuve qu’on peut devenir All-Star à de multiples reprises sans pour autant être un bon scoreur.
En effet, si les lancers francs, les jump-shoots et autres fadeways ne sont pas dans ses cordes, qui peut se vanter, comme lui, de pouvoir contenir un Shaquille O’Neal en finale de la NBA ? de prendre plusieurs fois 28 rebonds en un seul match ? de réaliser à plusieurs reprises 10 contres en une rencontre ? et de finir une saison à 3.5 contres de moyenne ?
Personne ou presque. Qui plus est, Big Ben, en 2004, connut la joie du titre NBA, gloire suprême pour un joueur non drafté car jugé trop petit, mais qui deviendra l’un des meilleurs défenseur de l’histoire de la NBA…
Fin de Carrière
Actuellement, Ben joue toujours à Detroit, après un passage à Cleveland et à Chicago. Si on y regarde bien, on remarque que Big Ben est un joueur vraiment atypique. Un symbole du rêve américain.
Joueur de Division 2 NCAA, non drafté, qui commença sa saison rookie à 1.1 points de moyenne, qui fut toujours incapable d'inscrire 10 points de moyenne sur une saison complète, et qui restera à jamais un des pires tireurs de lancers-francs de l’histoire, Big Ben deviendra par ailleurs l'un des meilleurs défenseurs de la NBA, Champion à la surprise générale face au Big Four des Lakers de 2004...
Big Ben, un probable Hall of Famer.
Le geste favori de Big Ben
Cette fois-ci, pas de cross-over ou de fade-away, mais des contres en veux-tu en voila ! Car finalement, le geste qui le caractérise le mieux, ce n’est pas celui-ci ?
Quelques chiffres
41.5% de moyenne en carrière aux lancers-francs, il en a déjà tenté 20 en 1 seul quart temps.
10 200 rebonds et 6 100 points en carrière, agrèmentés de plus de 2 000 contres et autant de fautes.
Auteur d’une saison à 15.4 rebonds par match.
Cadeau du jour : un 3 points au buzzer de Big Ben !
Merci de m’avoir lu !