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Hakeem " The Dream " Olajuwon...

 

 

 

 Salut à tous ! Je vous présente aujourd'hui un nouveau portrait qu'i love nash et moi avons réalisé en collaboration... Vous l'avez vu dans le titre, il s'agit de... Hakeem " The Dream " Olajuwon !

 

Hakeem Olajuwon

 

 

 

Hakeem Olajuwon est également connu sous le nom de “The Dream”... Né à Lagos au Nigeria, haut de 2.13 m et joueur emblématique des Rockets des années 90, Hakeem est sans doute le pivot le plus mobile et gracieux n’ayant jamais foulé un terrain NBA...

 

Double champion NBA en 94 et 95, MVP 1994, Defensive Player of the Year en 93 et 94... Inutile d’en rajouter, vous le connaissez tous, voici maintenant « Hackeeeeem … The Dream ! »

 


 

 

L’enfance

 

 

Eh oui ! Hakeem n’a pas toujours été le génial basketteur ultra-doué de nos souvenirs... (ou celui dont nous avons entendu les éloges des « anciens » , à travers les highlights de l’époque...)

 

Le futur «The Dream» voit le jour en Afrique, dans la surpeuplée ville de Lagos, capitale du Nigeria... Dans la famille Olajuwon, il est le troisième à naître, et déjà tout petit, il se fait justement remarquer par sa taille ! Son avenir dans le basket, sport de géants par excellence, parait tracé...

 

Et pourtant, Hakeem décide de pratiquer le handball au lycée, et de jouer gardien de but dans un club de foot ! Le handball, voilà peut-être la raison de l'incroyable mobilité du phénomène...Par contre, et ça, c’est une certitude, c’est cela qui lui a indirectement permis de devenir plus tard un basketteur de classe mondiale...

 

En effet, un copain de classe d'Hakeem, surpris par les qualités physiques et les réflexes de ce dernier lors des matchs de handball, demanda un jour au coach de l'équipe s'il pouvait «emprunter» le jeune Olajuwon pour un tournoi scolaire de basket... La carrière du Dream s’éveilla enfin...

 


 

 

Les États Unis

 

Deux ans d’apprentissage de ce sport nouveau pour lui, et voilà Hakeem aux USA, sélectionné par une université, en 1981 ! Ce dernier choisi celle de Texas... Il débarque alors chez les Cougars (joueur de Texas), dans la ville de sa futur franchise de quasi-toujours, Houston.

 

Sa première année a l’université est plutôt calme, trop calme même... Recommandé par un ami du coach de Houston à l’époque, Hakeem arrive sans faire de bruit, et passera son année « Freshman » (débutant) sur le banc...

 

L’année suivante, les Cougars s’inclinent en 1/2 finale du Final four, face à... « His Airness » Michael Jordan, champion NCAA cette année-là !

 

Côtoyer les plus grands, apprendre de ces derniers, s’instruire des défaites, voila les clés de la réussite pour Hakeem Olajuwon... Après avoir affronté MJ, il passe l’été à s’entrainer avec la légende Moses Malone. En 1983 et en compagnie de Clyde « The Glide » Drexler, il s’incline une nouvelle fois, en Finale cette fois-ci face à NC State... Texas est alors la « Phi Slama Jama », le gang des smasheurs fous !

 

Mais le périple de ces deux futur Hall of Famer ne s'arrêtera pas là, puisqu'en 1984, Texas atteint une fois encore la Finale NCAA... Et une fois encore, il subit une grosse désillusion... Son équipe échoue contre Georgetown, université portée par un certain Patrick Ewing...

 

Mais Hakeem ne démérite pas. Ses stats sont impressionnantes (18.6 pts, 13.5 rebonds et 5.6 contres), mais il a toujours la malchance de tomber face à de futurs légendes de la NBA... Ces échecs répétés ont pour moi permis à « The Dream» de réaliser son rêve... Il a ainsi pu apprendre face aux meilleurs, s’entraîner avec eux...

 

 

Son éthique de travail et son humilité ont fait le reste.

 

Hakeem en NCAA :

 

 

 


Draft et Premières Années

 

 

 

Comme d’habitude, on commence par jeter un œil à la vidéo de la Draft du joueur concerné...

 


 

Que de souvenirs…

 

Vous le savez tous, Hakeem fut sélectionné par Houston, en tant que premier choix de la Draft 84, devant d'autres grands basketteurs tels que MJ ou encore Sir Charles Barkley....

Ce que l’on sait moins en revanche, c’est la petit histoire qui se cache derrière cette sélection... Hakeem raconte :

 

«Je pensais vraiment que Houston allait gagner le [...] premier choix durant la Draft. Moi, je voulais vraiment jouer à Houston, donc je devais prendre cette décision.»

 

En effet, les Rockets finissent bons derniers de leur division et se disputent alors le premier choix de Draft lors d’un « pile ou face » avec les autres franchises dernières de leur division... Et les Rockets récupèrent le précieux sésame !

 

Olajuwon, de son côté, pouvait rester encore un an en NCAA, mais la perspective de jouer à Houston l’incita à se présenter à la Draft dès 1984...

 

 

 

Aligné dans le « cinq majeur » de l'équipe en compagnie à l'intérieur de Ralph Sampson, il ressuscite des Rockets qui revivent et font alors un véritable bond en avant puisqu’ils se qualifient enfin pour les Play-Offs !

 

Ils tomberont en 5 matchs face au Jazz... Malgré 20.6 pts (à 53.8 % au tir !), 11.9 rebonds et 2.68 contres, «The Dream » ne sera pas élu Rookie of the Year, ce titre donné à un Jordan déjà majestueux...

 

L’année suivante, Houston atteint les Finals NBA, toujours grâce à son duo de choc dans la raquette : Ralph Sampson – Hakeem Olajuwon... Ils ont alors éliminé les Lakers en Finale de Conférence Ouest, mais subissent ensuite la loi des Boston Celtics et surtout du si emblématique Larry Bird...

 

Les Rockets progressent, tout comme Hakeem, encore et toujours... Sur le plan individuel, il est impeccable durant les toutes les Play-Offs et les Finals. Il atteint ainsi les 40 points en un match, et signe également plusieurs performances à plus de 30...

 

 

 

 

 

Les Années (plus) Calmes

 

Plus tard, son compère Sampson est échangé à Golden State... Hakeem devient le leader de l'équipe de l'équipe, quitte à être parfois désagréable avec ses coéquipiers... Encore jeune et fougueux, le jeune Olajuwon veut à tout prix gagner.

 

En 1987, il intègre (enfin !) la All-NBA First-Team, ainsi que la All-Defensive First Team... Hakeem s'affirme comme un des meilleurs pivots de la NBA. A la fois excellent scoreur, mais aussi magnifique rebondeur, gros contreur et intercepteur, Hakeem sait tout faire !

 

 

Il commence déjà à se créer son propre style, tout en feintes et mouvements dos au panier... Son sublime toucher de balle et surtout sa faculté à tourner, se retourner et encore se tourner sans décoller les pieds du sol sont devenus les cauchemars des meilleurs intérieurs de la NBA...

 

Si Houston stagne, Hakeem continue ainsi à s'affirmer... Il devient le modèle du pivot mobile, complet et surtout talentueux... Preuve par quatre avec le quadruple-double qu'il réalisera contre les Bucks en 1990, avec 18 pts, 16 rebonds, 10 passes et 11 contres. ..

 

Hakeem domine toutes les catégories statistiques, mais son équipe ne suit pas. Entre 1988 et 1992, les Rockets ne passeront pas un tour de Play-Offs...

 

Et c'est ainsi que quelques turbulences vont troubler l'alchimie du vestiaire texan... En plus de devoir passer sur quelques matchs pour problèmes cardiaques (battements irréguliers), Hakeem juge que l'équipe n'est pas au niveau de son talent et refuse de jouer en mars 92...

 

Il affirme alors être blessé à la cuisse, mais c'est évidemment un mensonge : « The Dream » veut être transféré. Heureusement pour la suite de sa carrière, il décidera de rester après s'être entretenu avec le propriétaire de la franchise, Charlie Thomas...

 

 

 

 

Un nouveau coach, Une nouvelle ère

 

 

Avant le début de la saison 92-93, un nouvel entraîneur pose ses valises dans le Texas... Il s'agit de Rudy Tomjanovich. Celui-ci est avant tout un coach défensif, et centre tout le jeu offensif sur Hakeem... Et ça marche ! Hakeem semble revivre, à l'image de son équipe.

 

Cette première saison se termine par une élimination en ½ Finale de Conférence face aux Sonics, mais les Rockets font peur : ils sont promis au titre d'ici peu...

 

 

 

 

Et cette prédiction sera vérifiée l'année suivante : Les Knicks de Patrick Ewing (encore lui !) sont sèchement battus par un Olajuwon intraitable... Le duel entre « The Dream » et « The Beast » tourne rapidement à l'avantage du Nigérian dans ce qui restera comme une des plus belles oppositions de l'histoire des Finals...

 

Après avoir tout raflé durant la saison régulière (MVP, Meilleur défenseur, All-NBA First Team...), Olajuwon est sacré MVP des Finals 1994 avec près de 27 pts de moyenne.

 

 

En route pour le back-to-back !

 

 

Ces deux années 94 et 95 sont pour beaucoup l'apogée de la carrière du grand Hakeem... Et son jeu de jambes au poste (héritage de son passé de gardien de but...) continue à faire des merveilles, même à déjà 31 ans...

 

C'est durant ces deux années qu'Hakeem s'affirmera comme le meilleur pivot des temps modernes.

 

Durant l'été 94, « The Dream » voit arriver dans son équipe un renfort de choix : son ancien coéquipier à l'université Clyde Drexler. Le duo promet beaucoup, d'autant plus que les Rockets sont les champions sortants...

 

Mais l'équipe connaît quelques ratés et termine finalement 6ème de sa conférence... Peu de gens voient alors les Rockets réaliser un back-to-back (deux titres d'affilée).

 

Et étrangement, les Texans se réveillent en Play-Offs, et éliminent en Finale de Conférence Ouest les Spurs du MVP 1995, David « L'Amiral » Robinson, avant de s'attaquer au Magic d'un duo jeune et plein de potentiel : Penny Hardaway et bien sûr Shaquille O'Neal...

 

 

 

 

Un Olajuwon technique et mobile doit s'opposer à un jeune pivot physique et imposant... Un duel de styles qui tournera vite à l'avantage d'Hakeem, qui tournera à 32 pts et 11 rebonds de moyenne, avec en prime le titre de MVP des Finals NBA encore une fois.

 

Cette épopée fantastique fera alors déclarer à Rudy Tomjanovich, le coach de l'équipe :

 

« Il ne faut jamais sous-estimer le coeur d'un champion. »

 

Encore une preuve de l'immense volonté de victoire qui occupait l'esprit d'Hakeem en permanence...

 

 

 

 

 

 

 

Une fin de carrière plus tranquille

 

Hakeem passera encore six années dans son Texas adoré, avec toujours plus ou moins de succès malgré l'arrivée de « Sir » Charles Barkley en 1996 et de Scottie Pippen en 1999... Mais des blessures et l'âge finiront par reléguer les Rockets au rang d'équipe vieillissante et de milieu de tableau... L'avenir appartient maintenant aux Spurs de Duncan et aux Lakers de Shaq...

 

Nous ne parlerons pas de l'ultime saison d'Hakeem, aux allures de baroud d'honneur aux Raptors, où il n'apportera finalement pas grand chose...

 

 

Et après ?

 

Pour beaucoup de gens, et surtout de professionnels du basket-ball, Hakeem est un nom aussi prestigieux que celui de Magic, Larry ou bien sûr Michael... Comme eux, « The Dream » aura marqué les années 90... Comme eux, il aura tout gagné... Et comme eux, il aura révolutionné le basket à sa façon, par son style et par l'intermédiaire de son si atypique jeu au poste...

 

Les Rockets lui feront rapidement honneur en 2002, en accrochant son numéro 34 au plafond de la salle de la franchise... Et en 2003, ils installeront une statue à son effigie devant son jardin, le Toyota Center...

 

Hakeem entrera au Hall Of Fame en 2008, après avoir passé 18 ans en NBA de 1984 à 2002, pour des moyennes à 22 pts, 11 rebonds et 3 contres en carrière...

 

On va conclure avec quelques hommages de grands personnages...

 

Tout d'abord, une très belle phrase de Leslie Alexander, propriétaire de Rockets. Il affirma un jour ne jamais avoir regretté d'avoir sélectionné Olajuwon plutôt que Jordan, 3ème choix en 1984...

 

Larry Bird, quant à lui, déclara même :

 

« Michael Jordan est le meilleur, mais pour construire une véritable équipe, je préfère Hakeem Olajuwon... »

 

Hakeem Olajuwon est même considéré comme le meilleur pivot de tous les temps par « His Airness » lui-même...

 

 

 

 

Son geste favori

 

Comment ne pas parler du « Dream Shake », série de mouvements et de retournements au poste pour se défaire de son défenseur ?

 

Véritable symbole du jeu tout en feintes d'Hakeem, le « Dream Shake » fait désormais partie des images mythiques de la NBA...

 

 


 

 

Stats en carrière

 

Environ 27 000 points – 14 000 rebonds – 3000 passes décisives – 2200 interceptions et 3800 contres.

 

Classement en carrière

 

- 24ème joueur à avoir joué le plus de matchs NBA (1238)

 

- 8ème au nombre de tirs réussis (10 800), et 12ème au nombre de tirs tentés (21 000), preuve de son bon pourcentage de réussite au shoot.

 

- 11ème meilleurs scoreur de l'histoire de la NBA.

 

- 9ème meilleur intercepteur de l'histoire de la NBA.

 

- Meilleur contreur de l'histoire de la NBA avec près de 4000 contres !

 

 

 

 

En espérant que notre article vous a plu... Si vous souhaitez qu'un autre joueur soit étudié, n'hésitez pas à nous le signaler...

 

 

Sur ce, à bientôt !

 

 

 

 




02/09/2011
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